Nathalie Schneck
Praticienne en Psychothérapie - Sexothérapeute - Sophrologue
Articles :
Stress après le confinement #5
Déceler les signes de stress chez l'enfant et l'ado en confinement #4
Confinement en couple #3
Les bons réflexes en confinements #2
Confinement et anxiété #1
Anxiété, Phobie, Trauma, Addiction : renseignez-vous sur la thérapie par exposition à la réalité virtuelle
Stress après confinement #5
Après le stress du confinement et ses répercussions psychologiques, le déconfinement génère déjà des interrogations, des peurs voire des angoisses.
Notre capacité d’adaptation va encore être sollicitée.
1) La peur des autres
Après un long isolement, nous allons être à nouveau en contact avec des inconnus dans les lieux publics, réveillant notre peur d’être contaminé ou de contaminer les autres malgré nous.
L’impuissance engendre de la méfiance et de l’agressivité.
Rassurez-vous, c’est biologique et c’est un fonctionnement normal.
Prenons garde à ne pas nous emporter et nous laisser aller à juger, ou à avoir un comportement impulsif ou belliqueux.
C’est notre capacité à prendre conscience de l’émotion ressentie qui va faire la différence et nous permettre de mieux vivre l’instant : l’ici et maintenant.
Dans certains cas, des passages phobiques pourront être observés (agoraphobie, phobie sociale phobie scolaire, anthropophobie…). Certains pourront avoir développé une phobie médicale ou une phobie des hôpitaux (nosocomephobie) suite à une hospitalisation.
Il sera important de consulter rapidement, afin de ne pas laisser s’installer des angoisses qui vous empêcheraient de reprendre une vie normale aussi sereine que possible.
Outre la Psychothérapie, la Sophrologie, la Sophroanalyse ou la TERV (Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle) donnent d’excellents résultats.
Contactez-moi pour tout renseignement sur ces outils.
2) Reprendre une vie professionnelle
Là encore, il va falloir faire preuve de souplesse et accepter que vous ne retravaillerez pas tout de suite comme avant le confinement.
Si vous faites partie de ceux qui ont apprécié l’autonomie et la flexibilité du télétravail, revenir dans l’entreprise sera sans doute vécu difficilement pour certains d’entre vous.
Par ailleurs, il pourra être ressenti comme contraignant de tenir compte des nouvelles précautions anti-covid-19.
Par cette privation de liberté, les frustrations seront au rendez-vous. Egalement, l’envie d’« en profiter » pour compenser le manque ressenti. Attention aussi, aux comportements excessifs.
Revenir à une certaine réalité ne sera pas aisé pour tout le monde, les addictologues s’attendent aux conséquences dramatiques du confinement (excès, accident, maladie…).
CONSEILS :
Phases d’inquiétude – rejet – acceptation – projet.
- Ne pas rejeter d’office les changements nécessaires.
- Accepter que nous ne retrouverons pas immédiatement notre « vie d’avant ». En effet, nous devons continuer de prendre des dispositions afin d’éviter une 2ème vague d’épidémie.
- Pratiquer la pensée positive du mieux que l’on puisse.
- Profiter de ce nouveau changement pour se poser les questions importantes, se donner le droit d’entendre notre petite voix, se projeter dans l’avenir et construire de nouveaux projets personnels ou professionnels.
- Quoique vous ressentiez, que vous ayez peur, que vous vous sentiez dépassés : ne vous jugez pas. C’est normal. Ayez confiance, les choses finiront par rentrer dans l’ordre.
Prenez soin de vous : si ce passage est trop éprouvant à traverser pour vous, accordez-vous le droit de demander de l’aide et consultez un thérapeute.
Déceler les signes de stress chez l'enfant et l'ado en confinement #4
Selon des enquêtes réalisées en Chine, il s’avère que 35,27 % des hommes et 64,73 % de femmes ont ressenti, à différents niveaux, du stress et de la détresse pendant la période de confinement.
Le confinement chamboule aussi la vie des enfants.
Contrairement à ce qu’ils peuvent avoir pensé au début, pour eux ce ne sont pas des vacances. Les enfants ont un besoin fondamental de cadre et de régularité. Les nouvelles habitudes, leur demande de s’adapter et génère chez l’enfant et l’ado beaucoup de stress, a fortiori si les parents laissent transparaitre leurs propres inquiétudes.
Réactions à surveiller chez l’enfant :
- Selon l’âge, le retour du « pipi au lit » ;
- Une émotion exprimée de façon excessive (inquiétude, peur, colère, tristesse…)
- De l’irritabilité et des pleurs excessifs (chez les plus jeunes)
- De l’irritabilité et de l’impulsivité (notamment chez les adolescents)
- Des difficultés d’attention et de concentration
- Le renoncement aux activités qui jusque-là leur faisaient plaisir (signe de déprime)
- Somatisation (maux de tête, douleurs inexpliqués…)
Il est important de mettre en œuvre des stratégies d’accompagnement ainsi que des mesures adaptées au confinement. L’objectif étant de le rendre le plus acceptable possible.
Quoi faire ?
Pour l’enfant :
- Je m’observe : Météo interne du stress.
- J’exprime mes émotions sans attaquer le frère, la sœur ou le parent.
- Je mets en place une routine d’activités et des rituels (agenda familial : régularité, tâches, temps en commun…)
- J’utilise des outils antistress pour me défouler et ramener le calme (respiration – taper fort dans des coussins – exercices de contraction/relâchement – chuchoter au lieu de crier – bouger sauter crier - câlin).
- Je demande de l’aide à un adulte.
Pour le parent :
Pour écouter un enfant et qu’il vous parle :
- Prendre le temps de lui parler de l’épidémie de Covid-19, factuellement sans projeter votre peur. N’ayez pas peur des mots, un enfant peut entendre beaucoup de choses.
« Une explication fait moins de dégât qu’un silence. »
- Le rassurer, il est en sécurité
- Parler moins (sermon à rallonge inutile)
- Reformuler décrire sans juger
- Accueillir les émotions ou les sensations (colère tristesse, peur, se sentir dépassé, sensation d’étouffer…)
- Renforcer le positif
- Etre créatif en impliquant l’enfant dans la solution, changer d’angle de vue, de façon de faire
- Proposer un outil d’apaisement (pourquoi pas en le faisant en famille)
« On peut tous être tendus. Regarde,
je te montre comment on peut gérer ça. »
- Limiter l’exposition médiatique
- Maintenir le lien virtuel avec les copains, la famille éloignée…
Confinement en couple #3
Le confinement qui dure, la promiscuité, les tensions et les conflits créent de la souffrance psychologique. Pourtant, la plupart des gens s’en remettrons.
En revanche, tous ne vivent pas les choses de la même façon. L’explosion des émotions amène son lot de blues et d’angoisse.
Le couple est un terreau pour exprimer tout ça.
Certains vont se séparer, tandis que d’autres vont réparer la relation, la consolider.
Effectivement, depuis la fin des mesures d’isolation en Chine, on assiste à une augmentation du taux de divorce.
Mais pas ce n’est pas fatidique, tout dépend des couples, de leur force et de leur maturité émotionnelle.
Comment préserver la relation ?
1) Le confinement, c’est important mais ce n’est pas grave
Efforcez-vous de poser un regard différent : acceptez ce qui est indispensable, et usez de souplesse. Dans 4 semaines, c’est terminé !
Acceptez cette période particulière en DISANT CE QUE VOUS RESSENTEZ, et non en vous plaignant.
Ex : « Je suis inquiet de…, j’espère… » et non « J’en peux plus de…, c’est nul… »
Bref, voyez le confinement comme une opportunité de faire les choses autrement, ce n’est pas une fatalité.
2) Communication centrée sur la bienveillance
- ALTERITE = Ecoutez et respectez les choix de l’autre, même si vous n’adhérez pas. Vous savez ce qui fait « râler » l’autre : essayez de l’épargner, de ne pas aller le chercher dans sa zone d’inconfort.
- Misez sur la force de l’autre et ne vous obstinez pas à ce que ses failles soient résolues aujourd'hui. Ce n’est pas le moment. Choisissez de maintenir l’HARMONIE du mieux que vous pouvez.
- MATURITE EMOTIONNELLE = S’écouter soi, reconnaitre ses propres désirs. Ne pas être dans le sacrifice au nom du « yakafokon ».
- EXPERIENCE = S’appuyer sur les difficultés qui ont déjà été dépassées par le couple.
- QUALITE DU LIEN = voyez l’occasion de vous reconnecter à vos envies, d’être créatifs, fous, romantiques.
3) Ne pas vouloir tout faire ensemble
Les contraintes, la promiscuité, l’ennui génèrent des tensions. L’effet cocotte-minute du confinement fait exacerbe les traits de personnalité, et la violence verbale ou physique s’exprime.
Il est très important de s’accorder le droit à soi, ainsi qu’à l’autre, de ne pas tout faire ensemble : s’isoler pour pouvoir mieux se retrouver ensuite.
Il existe différents univers d’expression du couple : le couple parental, le couple amical, le couple amoureux.
Partagez les taches en respectant ce dans quoi vous êtes le plus à l’aise, ne cherchez pas à changer les prédispositions de chacun par soucis d’égalité. C’est la vision globale qui prime.
4) S’il y a dispute, ce n’est pas une fin en soi, ne dramatisez pas
Tensions + Angoisse = Dispute
Si vous n’arrivez pas à l’éviter, ce n’est pas si grave.
Le conflit dans le couple, c’est la relation qui cherche à grandir.
Par contre, il est essentiel d’être précautionneux sur sa façon de s’exprimer.
Eviter les reproches directs, les « TU-QUI-TUE », de montrer du doigt ce que l’autre a fait ou n’a pas fait. Préférez expliquer ce que vous ressentez, ce que ça vous fait à vous.
5) Garder son sens de l’humour et de l’autodérision
L’humour permet de prendre de la distance et de supporter plus facilement toute situation dramatique. Quitte à rouspéter ensemble, pourquoi pas ? Cela encourage la parole et c’est fédérateur.
6) Désir
- Prendre soin de son apparence, pour soi d’abord, mais aussi pour l’autre. On évite de passer de son pyjama de jour au pyjama de nuit !!
- Entretenir la complicité par la parole : n'oubliez pas que la séduction commence bien longtemps avant le lit. Les couples qui marchent sont des couples qui sont en lien.
- Se toucher : une caresse, un regard. Le rapport corporel rassure, déclenche toute une relation en chaine d’échanges d’hormones qui apaise.
- Selon les sondages, bon nombre de personnes interrogées ont tendance à avoir une libido plus active en période de stress. Néanmoins, l'anxiété joue aussi rôle inhibiteur (baisse du désir chez la femme, érection difficile chez l’homme…). Si vous êtes dans le premier cas : profitez-en !!
7) Pour les jeunes couples confiné ensemble
Au début d’une relation, on a tendance à ne montrer que le meilleur de soi-même. Là, on ne peut plus jouer ce rôle sur la durée. Avec cette authenticité, vous aurez appris à vous connaitre vraiment, avec vos qualités et vos défauts, à valider votre compatibilité.
Si vous traversez cette étape, c’est l’idylle assurée !!
CONCLUSION :
- Changer de regard
- Dédramatiser
- Faire un pont vers l’autre du mieux que l’on peut, ET LE DIRE A L’AUTRE (c’est important que ce soit vu et reconnu).
- Reconnaitre ce que l’autre fait pour nous, ET LE DIRE.
Faire attention, se poser les bonnes questions, adapter son comportement, tout cela demande de l’énergie. Mais cela en vaut certainement la peine. Si vous êtes avec cette personne, ce n’est pas par hasard.
Alors demandez-vous, si tout au long de ces années, vous n’avez pas un peu oublié de voir la personne qui était à vos côtés ?
Et si vous faisiez un pas de côté pour voir autrement ? Prenez le temps de regarder avec de nouveaux yeux, de voir vraiment… et, qui sait, de retomber amoureux ?
Bon confinement à Tous et Toutes !
Les bons réflexes en confinement #2
Cette pandémie entraîne indéniablement une surcharge cognitive et émotionnelle. Avec :
- des difficultés de concentration
- une faible motivation
- un état de distraction
L'adaptation prend du temps, que ce soit pour le travail à distance ou l’acceptation de votre isolement, allez- y doucement ! Ne soyez pas trop exigent vis-à-vis de vous-même ou de votre entourage.
1. Hygiène de vie
L’état de déprime ambiant n’est pas propice à l’envie de prendre soin de soi. C’est pourtant essentiel de s’y astreindre.
- Favoriser un bon sommeil :
- Evitez les lumières bleues des écrans avant le coucher
- Conserver des horaires réguliers, pas trop décalés.
- Alimentation : attention aux compulsions (gras, sucré, junkfood, chocolat…). Quand la morosité nous gagne nous n’avons pas envie de cuisiner. Essayez de le voir autrement, faire la cuisine avec les enfants, choisir de nouvelles recettes, bref en faire un moment agréable et de partage.
- Attention aux comportements addictogènes, à la consommation excessive d’alcool notamment.
- Faire de l’exercice : la dépense physique aide à réguler les émotions et également améliorer sommeil.
2. Reconnaitre ses signaux d’alerte
Identifier ses pensées, ses sensations corporelles, ses émotions qui sont annonciatrices de tensions. Ex : difficulté de concentration, frustration, inquiétude, boule au ventre, ébullition intérieure…
Attention aux actions anxiogènes (écouter les informations répétitives démoralisantes, les personnes négatives…). Pensez à prendre de la distance afin de ne pas vous laisser entrainer dans une spirale négative.
Réflexe : poser de la conscience sur nos agissements permet de ne pas se laisser embarquer par le négatif.
3. Mettre en place une routine
Elle permet de s'adapter plus rapidement à cette nouvelle réalité.
- Organiser sa journée avec limites claires : temps de travail / loisirs
- Trouver quelque chose à faire qui vous divertissent vraiment, seul si possible : lecture, jardinage, vous chouchouter, prendre soin de son intérieur…
4. Maintenir le lien avec son entourage
C’est un besoin fondamental de l’être humain.
Réflexe : que ce soit sur le plan professionnel ou personnel échangez par téléphone, skype, zoom…
5. Adopter une attitude favorisant le positif
- Rester bienveillant et compatissant vis-à-vis de soi-même et des autres.
Surveiller ses paroles négatives : « Je suis nul », « C’est trop dur », « J’en ai marre » qui favorise la détresse et les tensions.
Réflexe : demander de l’aide ou en proposer (courses, aide aux devoirs, ou simple écoute empathique…)
- Rester dans le moment présent, en prenant soin de ne pas partir en spéculation sur nos incertitudes, inquiétudes. Ne pas chercher à contrôler ce qui ne relève pas de notre ressort.
Réflexe : exercice de pleine conscience, méditation, Sophrologie réduisent efficacement le stress. S’y obliger quotidiennement, même pour quelques minutes jour. Vous constaterez que cela vous deviendra vite indispensable.
Confinement et Anxiété #1
La propagation du virus et les mesures de confinement soumettent les personnes à des situations émotionnelles difficiles à gérer voire à de réelles souffrances psychiques.
Afin de préserver notre santé mentale, il est essentiel de se poser la question de comment décidons-nous de vivre cette période ? Une prise de recul indispensable pour ne plus subir les évènements et avoir l’impression de réinvestir au mieux sa vie.
Contexte
Vie en vase clos, télétravail, présence du conjoint et des enfants H24, école à la maison, restriction des activités sociales, déplacements limités, sont autant de changements d’habitudes propices aux tensions.
Sans compter la peur d’être contaminé ou qu’un proche soit touché, ni de ne pas savoir combien de temps cela va durer.
Tous ces facteurs engendrent incertitudes et inquiétudes qui peuvent être extrêmement angoissantes.
En cas de confinement, l’action est réduite à sa plus simple expression, nos dépenses physiques sont limitées et notre liberté est circonscrite.
Tous ces facteurs favorisent l’apparition du stress.
Comment fonctionne le stress ?
Il faut comprendre que le stress est un mécanisme de protection. Suite à un stimulus, et face à une situation que notre organisme perçoit comme dangereuse, notre corps enclenche tout un ensemble de réactions destiné à notre sauvegarde.
Ce mécanisme a permis à nos ancêtres de survivre en échappant aux dangers, en s’adaptant à l’environnement, aux changements et à l’évolution.
Notre cerveau est donc ainsi programmé pour nous faire prendre conscience des risques et d’engager les actions salutaires.
En outre, les pensées négatives répétées créent des nouveaux chemins neuronaux, des habitudes qui peuvent entrainer peur, souffrance et anxiété pouvant aller jusqu’à la dépression et la maladie.
L’anxiété est un envahissement de l’esprit de pensées négatives.
Bien prendre conscience que toutes ces agitations ne sont qu’illusoires. En effet, la peur n’existe pas dans l’instant présent, elle n’est que projection et ne s’appuie que sur des hypothèses ou des expériences du passé.
Une impression de vide peut être ressentie le temps de s’habituer à la situation. Ce temps de latence peut durer 2 à 3 semaines, c’est le temps que le cerveau met à accepter un changement et accepte de mettre en place une nouvelle habitude.
L’inactivité et l’ennui sont des facteurs aggravant, en permettant à l’esprit de continuer de vagabonder
« Notre cerveau agit comme du Velcro sur les expériences négatives, et comme du Téflon sur les expériences positives. »
On comprend bien que ce mode de fonctionnement favorise le stress et l’anxiété.
Ce qui se passe
Selon une enquête à grande échelle en Chine (52 000 personnes) en sortie de confinement, met en évidence 2 temps de vivance de cette expérience inédite.
D’abord, un temps de surprise, d’inconnu où une impression de vide peut être ressentie le temps de s’habituer à la situation. Très rapidement après la sidération, on cherche à s’adapter, on organise le futur confinement (enfants, école, télétravail, courses…).
Puis, dans un second temps, le cerveau accepte le changement et met en place de nouvelles habitudes. Une vie différente s’organise. Nous y sommes.
Ce qui devait être fait a été fait au mieux. Nous entrons dans une phase de latence, d’attente de sortie de crise.
Les angoisses actuelles émergent (peur de la maladie, impact économique de la crise, etc…). Autant d’interrogations, de scénarios-catastrophe, l’esprit s’emballe. La peur s’installe, on juge, on perd son bon sens, on fait de cas particuliers notre généralité. Bref, de la subjectivité à l’état pur.
C’est aussi dans ce bouillon de culture (humour), que vont s’exprimer les angoisses du passé non résolues, que vont s’exacerber les rancunes contre les proches.
En cas d’isolement, rien ne vient entraver la course folle de nos pensées.
C’est le moment idéal pour mettre de la conscience sur notre processus de réflexion. Tenter d’intégrer dans ses ressentis que tout ce qui se vit maintenant, n’est que le produit de notre esprit. Ce mécanisme peut procurer une détresse infinie, dont il est très difficile de se prémunir seul.
Surtout, ne restez pas seul avec cette souffrance, parlez-en à thérapeute compétent qui consulte par téléphone ou par visio. Il vous aidera à mettre de l’ordre dans vos pensées, à vous apaiser et tenter de mettre à profit cette période de repli sur soi.
Car, c’est aussi une formidable opportunité de faire autrement, de changer ce qui doit l’être.